Besoins et comportements


Quelques définitions

  • un besoin est une nécessité interne à un organisme pour assurer son homéostasie.
  • homéostasie: ce qui maintient un équilibre dynamique dans un organisme et qui lui permet de continuer de rester lui-même dans un environnement changeant
  • comportement: suite d'actions plus ou moins complexes assurant directement ou indirectement un besoin ressenti

Les besoins fondamentaux

seront par exemple: la faim, la soif, le sommeil. Ces besoins s'expriment directement par des comportements de recherche de nourriture, d'alimentation, de sommeil en rapport avec l'espèce animale concernée. L'homme est un animal comme les autres et ces besoins et comportements sont également observables chez lui.
Mais l'homme est un animal social, il règle ses besoins en fonction de périodes pas forcément instinctives, c'est à dire qu'il ne mange et boit qu'à certains heures, dort et se réveille à des heures pas toujours en rapport avec le soleil et l'obscurité.
 Par ailleurs il dispose d'un puissant cerveau qui module son comportement en fonction de désirs et motivations internes pas toujours en phases avec ses besoins véritables (le fameux psychisme..).

Il reste cependant vrai qu'on ne peut maîtriser les besoins que dans une certaine marge limitée (essayer de jeûner au delà d'une semaine, ne pas boire au delà de 48 heures ou de ne pas dormir plus de 3 nuits...)

Ce long préambule biologico-comportemental dans un blog sur les apprentissages a pour but de répondre à certaines interrogations récurrentes sur la suite..

A propos de certains effets secondaires du méthylphénidate (MPD)


 Le MPD peut effectivement interférer avec la faim et entraîner un manque d'appétit. Est-il dangereux pour la croissance?
C'est encore le cerveau (hypothalamus) qui règle le déclenchement du comportement alimentaire (en fonction de la baisse du taux de glucose..) et qui déclenche également l'arrêt de ce comportement ( la satiété = on est plein! la fin de la faim..).
Il n'y a aucun traitement qui puisse couper définitivement le besoin d'alimentation. Les "coupe-faim" ne font qu'abaisser le seuil de satiété (on croit qu'on a suffisamment mangé, un peu plus tôt par rapport à notre habitude). Et donc il existe parfois une perte de poids modérée (comme dans un régime d'amaigrissement) au cours d'un tel traitement. Cette perte est limitée (parfois1-2kg) et le décalage reste constant ultérieurement en cas de traitement continu; il ne s'aggrave pas. En cas d'arrêt du traitement (soit temporaire dans la semaine, soit pendant les fériés scolaires) il y a un un rattrapage en rapport avec le déficit du besoin..
Cette modification du comportement alimentaire préoccupe beaucoup les parents (surtout la mère, rapport à la fonction de mère nourricière...) ce qui est habituel et normal; elle est parfois source d'angoisse également pour l'enfant, ce qui est plus étonnant (enjeu inconscient?)

 le MPD est incriminé dans des difficultés d'endormissement, les enfants sont parfois énervés que le sommeil ne vienne pas de suite. Les parents sont soucieux que le manque de sommeil ne retentisse sur les performances durant la journée scolaire. En réalité les diverses études (et il y en a des centaines) ne montrent pas de différence significative sur les troubles du sommeil de l'enfant traité ou non. Dans la majorité des cas, le trouble d'endormissement chez l'enfant a une origine anxieuse. L'enfant traité par MPD ne fait pas exception. Comme chez l'adulte, en cas de difficulté d'endormissement, rechercher à contrôler son sommeil ne permet pas de trouver le sommeil ...

Alors quoi faire quand ces troubles surviennent chez les enfants traités?


On revient au besoin: on ne contrôle pas un besoin, on ne contrôle qu'un comportement social. Donc on ne force pas à manger on se contente de lui permettre de manger, de rattraper le cas échéant dans les créneaux de repas, à son besoin ressenti. C'est comme ça que la régulation homéostatique se fera correctement. Les interactions émotionnelles autour du besoin ne font que renforcer les comportements aversifs et sont l'enjeu d'anxiété secondaire

On ne force pas le sommeil, on garde un horaire de sommeil inchangé, le message étant ne pas pas contrôler le sommeil mais de rester dans un comportement qui lui permette de survenir.. Que l'endormissement soit rapide ou lent n'a pas d'importance

En matière de besoin, moins on s'occupe activement du besoin, mieux il se porte (en tout cas das une société dite moderne, où le problème n'est pas vraiment la privation des ressources..)

1 commentaire:

egenbaccaro a dit…

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